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née en 1985 à rouen, sarah michel vit et travaille actuellement à bruxelles. suite à des études universitaires en lettres modernes, photographie et histoire de l’art, sarah michel s’est d’abord consacrée au commissariat d’exposition et au développement de projets en art contemporain, principalement en tant que co-directrice du festival diep~haven, de 2010 à 2016. dans le même temps, elle a développé une pratique artistique orientée vers l’image, avec pour premier medium l’édition de livres. parmi ces premiers projets on peut citer essai de reconstitution (2014), album (2015), comme la proue d’un navire (éd. filigranes / indekeken, 2017) ou encore le blog photographique ipsofacto-etc.tumblr.com (2015-2018). depuis 2016, sa démarche artistique, devenue son activité principale, se développe également en vidéo, avec les projets paysage temps (2018), voir noir (2019) et le jour où les tables n’auront plus de pied (2019). sarah michel travaille l’image à travers son potentiel narratif, son rapport à la mémoire, ou encore ses circulations dans notre société contemporaine. les projets qu’elle développe questionnent ainsi le statut de la photographie en tant qu’objet culturel, dans ses relations complexes à l’histoire et à la fiction, à la science et à la croyance : elle s’intéresse autant aux modalités de fabrication des images qu’à celles de leur existence en tant que catalyseur de récits et d’imaginaires. en parallèle de ses projets personnels, sarah michel mène des activités de médiation et d’ateliers de pratiques artistiques pour diverses institutions.